Ouverture d’un chantier haut-de-gamme. Parc paysager
Hauts-de-Seine
Ouverture et suivi d’un chantier haut-de-gamme
très belle construction dans un parc paysager prestigieux
Dans les Hauts-de-Seine, dans un magnifique parc paysager, sur un terrain de 1268 m2, une très belle résidence d’architecture contemporaine moderne, haut-de-gamme, est en chantier. France-Maisons en a proposé l’architecture et en est le maître d’œuvre. Cette construction très largement vitrée, notamment au sud et au sud-ouest sera tout absorbée par la lumière. Les façades transparentes allégeront l’impact graphique de cette remarquable construction.
Cette insertion visuelle, dans un site où l’existant de très bonne facture est plutôt constitué de volumes traditionnels, sera facilitée par une couverture en zinc prépatiné gris, préférée à des toits terrasses.
Les travaux commencent. Nous vous proposons d’en suivre l’évolution.
France-Maisons
Protection des grands arbres
et plantation de remplacement
Avant terrassement nous avons protégé les beaux spécimens situés sur la parcelle dont un magnifique cèdre. À cet effet un « chemin » renforcé a été balisé pour permettre, sans dégâts, l’accès des engins. Trois arbres magnifiques ont été conservés ; deux, situés dans l’emprise des fondations ont été abattus, ils seront remplacés par trois arbres de hautes tiges, un pommier et deux érables. Ci-dessous à gauche : protection des arbres sur le chantier ; à droite le chemin des engins, balisé pour protéger le cèdre.
Terrassement
La voie d’accès a été aménagée dès l’installation du chantier (photo du haut, ci-dessus à droite). Les zones de circulation des véhicules sont organisées, les surfaces de stockage sont réservées. On a évidemment pensé aux adductions et évacuations diverses.
La fouille en pleine masse est exécutée sur la totalité de la surface d’emprise de la maison, pour encaisser le sous-sol dont un garage pour quatre voitures et plusieurs véhicules deux roues. (photo de bannière : la pelle sort de la fouille).
En surface, on a décapé la précieuse terre végétale. Elle est stockée en talus bien compacté, à l’écart de l’excavation (photos de titre et ci-dessus en bas à droite), de telle sorte que l’approche des engins du chantier soit dégagée, d’une part, et que l’on puisse, au pourtour de la construction, effectuer sans entrave les travaux divers… de maçonnerie par exemple.
Sous la terre végétale, on a trouvé (comme prévu par l’étude de sol) une belle épaisseur de sable limoneux brun à marron clair, jusqu’à 2,50 mètres de profondeur. Puis, en dessous, l’étude a révélé une argile marron clair, dite « à meulière ». Une partie importante des 700 m3 (environ) de cette terre sera évacuée. L’autre, stockée sur le chantier, servira au remblai final du pourtour (maçonnerie du niveau bas enterré).
Les fondations
Pour cette propriété, nous sommes sur un terrain de sable limoneux posé sur un sol argileux situé à 3,50 m du terrain naturel. L’étude de sol désigne ce terrain argileux comme « le bon sol ». Nous construisons une « grande » maison, ce qui nécessite des précautions particulières.
« Le bon sol » est homogène
On a vérifié le fond de fouille. Sa profondeur, sa planéité, son homogénéité, sa conformité, pour un ancrage de la fondation à moins 3,50 mètres (recommandé par l’étude de sol et béton). Il est important que le fond de fouille repose sur un sol homogène (ici l’argile marron clair dite « à meulière »). En effet, un sol hétérogène peut poser des problèmes de résistances, des tassements différentiels fâcheux, par exemple. Ici, c’est parfait de ce point de vue. Sur cette image (utilisation du niveau laser) on distingue deux zones décaissées qui recevront des radiers (voir ci-après). Ce sont des emplacements pour des ascenseurs.
Implantation des rigoles de fondation
l'informatique ne laisse rien au hasard
Le géomètre est intervenu pour l’implantation des rigoles de fondation, c’est lui qui plante les « jalons » (piquets) qui matérialisent les axes de la fondation. « Nous vivons une époque moderne » et l’informatique ne laisse rien au hasard. Les données des plans et données de l’armature, fournies par le bureau d’études, sont entrées dans la « machine » (une station topographique couplée : binoculaire, théodolite et GPS appairés) pour un positionnement parfait.
Le « ferraillage » est une opération décisive dans la réalisation des fondations. Les éléments sont ligaturés entre eux, les angles sont solidifiés équerres dessous et dessus les armatures et solidement attachées avec les fers horizontaux. Les tiges d’acier qui formeront pour partie l’armature des murs du sous-sol sont solidaires du ferraillage et seront « noyées » dans la fondation (photos suivantes).
Le maçon terrasse les fonds de rigoles. Vérification, mise en œuvre, à l’aide du niveau laser pour garantir la profondeur de la rigole et la bonne section des fondations. Il y pose une bâche de polyéthylène en protection du fond de rigole.
Puis il pose, isolée de la bâche, l’armature spécifique à la semelle filante : six filants (trois par trois) soudés et maintenus par des cadres. Il pose des équerres d’angles (indispensables). Tout est ligaturé afin que « rien » ne bouge au moment du coulage. Le ferraillage vertical (image) est destiné à l’élévation du sous-sol (nous verrons ultérieurement). Voilà : nous sommes en attente du coulage de la fondation. Images ci-dessous à gauche, un des radiers, armature, attentes ; à droite une des semelles isolées, ferraillée et en attente.
Les fondations ont été coulées. Après un temps de séchage, on procède à l'évacuation des terres résiduelles.
Rigueur. Le suivi de chantier,
une nécessité absolue
Trop fréquemment, les organes d’information, notamment la télévision, proposent des reportages à propos de graves malfaçons qui affectent parfois certaines constructions, avec les conséquences humaines, dramatiques, que cela peut engendrer.
Un chantier — ceci est valable pour les « petites » constructions comme pour les grands immeubles — nécessite une attention technique et un suivi permanent. De ce point de vue, la réputation de France-Maisons est solidement établie. Démonstration de cette rigueur : un conducteur de travaux est présent tous les jours auprès des entreprises lors des phases critiques du chantier. Il s’assure de la bonne exécution, de la compréhension des plans, ici il procède à la vérification des côtes et du traçage, avec le compagnon maçon (photo ci-dessus à droite).
Le bloc à bancher : une
technique « en béton armé »
Les banches sont des éléments de coffrage (à l’origine utilisées dans la technique du pisé). On l’utilise désormais pour coffrer les murs de béton (le plus souvent armé). Par extension le bloc (ou parpaing à bancher), formé en H à ses extrémités, est destiné après ferraillage, au coulage du béton. Ici, nous voyons que les tiges d’acier (sur le chantier on les appelle « attentes ») sont solidaires de la fondation (images ci-dessus) au pourtour de la construction. Ils formeront l’armature d’un mur de béton. Le premier rang de parpaings à bancher est « collé » de niveau, avec précaution, au ciment, sur le béton de fondation. Les suivants seront parfaitement ajustés sans joints. Les blocs sont creux (on peut y passer la main). Au montage, on s’assure, au fur et à mesure (rang par rang), de créer des « cheminées » verticales, de telle sorte que le béton pourra couler sans entrave et envahir le mur de parpaings jusqu’à la fondation... L’ensemble parpaings, aciers, béton, constitue un mur très solide de béton armé.
Pourquoi tant de précautions ? Nous avons déjà vu pour d’autres constructions que l’essentiel des charges que supporte la fondation se fait de manière verticale (on dit « descente de charges »), voilà pourquoi on renforce — notamment en isolée — la fondation sous les poteaux qui supportent les charges les plus importantes. Mais au pourtour, le mur de sous-sol ou (et) de vide sanitaire subit, lui, des poussées horizontales, plus ou moins sensibles selon la nature du sol et la hauteur des murs enterrés. Il faut prévoir et « reprendre » ces poussées. Le mur en béton armé (le bloc banché) trouve ici une utilisation précieuse.
Poutrelles en béton précontrain :
préparation du plancher
Les poutrelles (photos ci-dessus et dessous) sont destinées à recevoir et emboîter les hourdis (ou entrevous) qui servent de coffrage aux planchers. Ces poutrelles précontraintes en béton armé sont fabriquées en pré-tension (les fils d’aciers durs à haute résistance sont tendus dans un moule préalablement au bétonnage de la poutre). Elles sont préfabriquées au banc, en usine. Les fils d’acier sont mis en tension à l’aide de puissants vérins solidement arrimés. Le béton est alors coulé dans le moule dont la forme et les dimensions correspondent aux spécifications des poutrelles finies, selon le type d’utilisation : portées, épaisseurs, descente de charge, type de hourdis (entrevous), etc. On laisse durcir le béton, puis on relâche les vérins. Les fils ne peuvent se raccourcir ; torsadés, ils adhèrent et transmettent la tension au béton durci… Offrant ainsi une grande résistance aux poutrelles. Elles sont sectionnées à leur longueur d’utilisation.
Un vide de vingt centimètres
Nous parlons de « vide sanitaire » par convention. En réalité, il s’agit de ce qu’on pourrait appeler un vide d’air de vingt centimètres. Sa structure est destinée à créer un plancher « porté » pour le sous-sol. Pour l’essentiel, les précautions sont en places : après l’étude géologique : une fouille très profonde, et l’ancrage des fondations à 3,50 mètres du sol naturel, plus l’édification en béton armé au pourtour du sous-sol ; etc. la maison ne craint rien (lire ci-dessus). En revanche, la dalle, à même le sol argileux pourrait éventuellement pâtir de retraits et (ou) de gonflements des argiles, en période de fortes sécheresses (retraits) ou après (gonflements). Ceci n’affecterait pas la solidité de la construction.
Ce vide d’air est donc une précaution prise par France-Maisons ; une garantie supplémentaire.
Plancher du sous-sol :
prêt à être coulé
Le chantier avance bien. Petite anecdote : 28 m3 de béton ont déjà été coulés… Les hourdis (également appelés « entrevous »), éléments coffrant, ont été parfaitement ajustés sur des poutrelles de différentes longueurs et différentes épaisseurs, selon la surface des planchers concernés (et donc le cubage de béton). La forme de ces hourdis, permettra de couler un béton de clavetage. Ils sont constitués de bois aggloméré ou de polystyrène (isolation différenciée de zones du sous-sol). Tout ceci se réalise sous la surveillance attentive et assidue du conducteur de travaux.
La vue globale de la construction en cours, en l’état actuel, est particulièrement éloquente (ci-dessus à droite et à gauche).
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